Gabriel Garcia Marquez - L'Amour aux temps du choléra
Quelques mots au milieu d’une fiction, Révèlent ce qui échappe à la narration.
Si on les voit, sait-on les lire Et un jour les faire sortir du livre ?
Ils sont si primordiaux, les mots. Ils peuvent être petits ou gros. On a parfois le juste ou le bon, Parfois, ils manquent de fond. On se dit qu'on passe pour un con, Et puis quelqu'un vous répond. Un nouveau vocabulaire s'apprend, et surtout se comprend. Avec des mots, on croise le fer, On alimente et amorce la guerre. On crée un monde en quelques phrases, Que quelques silences parfois écrasent. Quelques ponctuations tissent des liens, si forts que l'on invoque le destin. De la prose ou quelques rimes, Sautent les murs, passent les abîmes. Tant d'années passée mais maintenant, je sens que je conjugue différemment. Tu es mon complément, mon objet, Conjointement, la base et la finalité. Chaque page d'un dictionnaire unique, Donne une leçon au millénaire lexique, Des mots communs et empruntés. Depuis que tu me comprends, je sais parler.
Et derrière tout cela, il y a mon ciel, où je me constelle en cachette et où je possède mon infini.
Fernando Pessoa - Le livre de l'intranquillité (vol. 1)
La voir bouger, c'était la voir penser. Sa colère même était déliée, fouillée. Elle me rappelait cette intuition de Deleuze, que je lui avais répétée cinquante fois : que le charme était la vie du visage, était l'effet d'un visage qui vit.
Alain Damasio, Les furtifs
J’ai des chocolats.
“Continue, dit la voix. Malgré toutes les raisons d'abandonner. Un pâle soleil touche la vitre, dessine des ombres soudain plus nettes. Qui te fait signe - une aile passe - et pour dire quoi ?”
— Jacques Ancet - L’imminence et l’oubli
Viens, on t'enfuit dans une autre vie, celle à laquelle tout ton passé voudrait que tu ne croies pas qu'elle soit possible.
Il existe un phénomène charmant qu’on appelle “Intrication quantique” et qui veut que deux particules qui ont été très proches pendant suffisamment longtemps se jumellent parfois.
Quand cela arrive, on peut ensuite les séparer avec force distance et durée, si on les mesure, on obtient des variables si semblables qu’il semble qu’on a mesuré deux fois la même unité. Dans un océan d’incertitudes et d’individualités, elles ont décidé qu’elles allaient s’harmoniser et devenir un tout.
Un jour qui sait, on tombe sur quelqu’un qui a cet inexprimable “tout ce qu’il faut”, et les deux petites choses que nous sommes entament une danse que tout le chaos du monde de pourra jamais arrêter.
Le Paradis a probablement l'odeur des violettes, de la fumée et de sa peau.
Cha
Heaven probably has the scent of violets, smoke and your skin.
(via lejournaldecha)
Benoît Poelvoorde .
Je ne finirai pas comme un crétin dans un hôtel, avec une fille de 22 ans qui m'emmerde parce qu'elle a envie de sortir" ; "J'adore les femmes qui ont de l'expérience, quand leur histoire s'inscrit sur leur corps, j'adore les femmes qui ont des complexes, parce que j'aime la pudeur " ; "Toutes les femmes avec qui j'ai vécu sont les plus belles femmes du Monde.... Vous vous souvenez de cette réplique de G. Depardieu à M. Blanc dans "Tenue de soirée" de Bertrand Blier?: "Regarde-toi dans mes yeux, tu vas te trouver sublime" c'est ça l'amour, cela n'a rien à voir avec les canons. Les hommes sont tellement fatigués de sexualité qu'ils ne voient pas quand l'amour tape à la porte. La perfection, quel ennui!! .... C'est Proust qui disait: « Laissons les jolies femmes aux hommes sans imagination »
Mon bonheur : Souvent j'en rêve, parfois je l'écris. Mon malheur : Jamais n'en crève, plutôt j'en ris.
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