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It is heartbreaking what just happened in Venezuela with the elections, especially with having to read people's opinions who obviously have never actually listened to Venezuelans or Venezuelans who are not connected to the government.
There were Venezuelans coming back after escaping the country just to vote, people getting rid of their fear to vote, my great-grandmother who needs aid to move went out to vote, all my family back home voted, and people all across the country went out to vote.
Some were not allowed, the military kept them out, and the military closed some voting boots, the law in Venezuela dictates that boots that still have people waiting to vote must wait for all to vote and then close, the law dictates that people are allowed to be on the room while the votes are being counted. None of that happened, boots with nobody waited to close past hour while boots with people were being closed, and people were not allowed in the room even though they were asking and demanding their right to be there.
People are protesting and risking their lives both yesterday and today, because the elections were rigged, and everyone in Venezuela is tired from their bullshit.
Please, please, please, don't say that the Venezuelan people chose Maduro, don't support whatever they say, even if they said they support Palestine, do you really want the support of someone who has destroyed their own country? ignore the needs and wants of their people? force people out of the country because there is no electricity, food, or medicine? I don't care where you fall on the political spectrum, THIS IS WRONG.
As a Venezuelan, I am crying and heartbreak for what just happened.
(Critique simplette du roman "La ferme des animaux" de George Orwell) Nous sommes à des lieux de l’opus « 1984 » de George Orwell, voire à des années-lumière. Malgré un thème qui aborde les mêmes problématiques relationnelles entre mammifères de différents niveaux sociaux, « La ferme des animaux » est une fable simple (pour ne pas dire simplette) qui montre une évidence : la recherche de pouvoir et la complaisance dans l’ignorance. Ces dernières sont toujours au cœur de notre lente déchéance en tant qu’humanité. Un sentiment de supériorité vis-à-vis du règne animal persiste toutefois après la lecture de ce bouquin. C’est peut-être signe que je suis resté sur mon appétit (de carnivore) ou que je n’ai pas bien compris le message d’Orwell, inspiré probablement d’une philosophie maintenant révolue qu’est le Stalinisme. Développé autour d’animaux traditionnels de la ferme, l’auteur du court roman fait un parallèle entre ce qui ressemble à l’esclavagisme tel que nous le connaissons et le caractère intrinsèque de bêtes domestiquées par l’homme. Les bêtes se révoltent, prennent en charge leur destinée via une forme de communisme, tombent sous une dictature et reviennent sensiblement dans la même position d’avant leur révolte; un cycle bien connu et documenté de l’histoire contemporaine de l’homme. L’on prend plaisir à se demander quel animal nous ressemble le plus, comme lors de l’écoute de l’album « Animal » de Pink Floyd, librement inspiré de cette œuvre. Et c’est probablement là le seul plaisir tangible de cette histoire. Suis-je un mouton « suiveux », un chien binaire, un fort cheval avec des ornières, un cochon stratège ou un chat indépendant? Mais cette fable quelque peu réductrice laisse l’impression d’un cours 101 de géopolitique à deux sous, laissant de côté toutes subtilités possibles entre ceux qui ont le pouvoir et ceux qui le subissent. Même l’interaction finale entre les humains et les animaux donne dans la facilité. Peu de zone grise. Peu de finesse, mais tout de même un bon divertissement. Intentionnellement ou non, Orwell installe dès les premières pages un sentiment d’incrédulité et de méfiance face au projet animalier qui veille. De fait, il m’a été difficile d’être totalement sympathique à la cause des bêtes. La culpabilité qu’on tente de me faire sentir quant aux méthodes d’élevage du fermier-propriétaire colle difficilement, comparativement à notre époque de production de masse. L’on se réjouit tout de même du soulèvement des bêtes. Mon côté gauchiste/humaniste est ici mis à contribution de façon naturelle. Et la première chose qui me vient à l’idée en lisant sur la révolte des animaux est la série de la Planète des singes. L’on pourrait croire que Pierre Boulle s’en est largement inspiré pour son propre roman qui a lancé la franchise. Au final, je me suis surpris à rêver d’une mise à jour pour ce roman. Et si les poulets avaient été cordés dans des cages trop petites? Et si les vaches étaient « ploguées » pour leur sucer le plus de lait possible? Et si l’on établissait l’histoire dans une usine à chiot ou dans une industrie d’équarrissage de notre siècle? Orwell n’aurait pu deviner l’horreur de l’industrie alimentaire ou animalière d’aujourd’hui lors de l’écriture de son roman en 1955. Ceci est pardonnable et compréhensible, mais l’entrée en matière du roman donne un ton vieillot au récit. C’est tout le contraire de l’univers de Big Brother dans le roman d’anticipation « 1984 » dont la prescience est encore bien d’actualité en 2014. « La ferme des animaux » reste un bon outil de base pour soutenir un argumentaire géopolitique encore applicable de nos jours. Mais il faut lire ce roman avec une bière blonde bien froide et légère en main, sur une terrasse qui sert de bonnes côtelettes de porc. Note : Merci à Julien Leclerc (https://www.facebook.com/julien.leclerc.167?ref=ts&fref=ts) pour m’avoir prêté ce livre